L'automne : temps du retour à soi et du lâcher-prise

mtonenergie
29 sept. 2022
8 min de lecture

L'automne se caractérise par une baisse progressive des températures et un délai de plus en plus court entre le lever et le coucher du soleil. Cette saison est notamment marquée par un temps devenant progressivement plus nuageux, pluvieux et venteux, parfois neigeux en fin de saison. Mais j’arrête là ces élucubrations météorologiques pour m’intéresser au sens profond de cette saison au premier abord propice à la dépression mais qui en réalité possède un trésor caché...

En observant la nature et les saisons, nous pouvons effectivement apprendre énormément sur la vie et sur nous-même et l'enseignement de l'automne est particulièrement riche je trouve.

Si le printemps est associé au renouveau, l’été à la plénitude, l’automne, lui, correspond à une descente et l’hiver à son point le plus bas. Ayant bouclé son cycle productif annuel, la terre s’endort peu à peu, se délestant de ce qui est voué à disparaître.

Dans la tradition celtique, en automne, la terre est dans un état de contentement d’avoir donné ce qui était voué à éclore et de laisser aller ce qui doit partir. C’est un puissant moment de transformation : feuilles et fruits à coque tombent des arbres et sont voués à être recyclés en humus.

Nous pourrions ici parler d’énergie du lâcher-prise : L'automne c'est la nature qui a connu son apogée et se prépare à entrer dans un long sommeil en vue de renaître plus forte au commencement d'un nouveau cycle.

Je t’invite toi aussi à relâcher ce qui t’alourdit ou qui a passé son point de culmination. Cette dégradation ici n'est qu'apparente, uniquement physique alors que l'apprentissage de la vie nous a permis d'évoluer jusqu'à atteindre notre paroxysme. Une part de nous, invisible, reste en vie et se prépare à renaître.

Personnellement, j’apprécie énormément l'automne. Cette magnifique saison drapée dans des tons jaunes, ocres et orangés, qui sait délicieusement alterner les journées de pluie et celles ensoleillée avant de laisser progressivement place au froid.

L'automne est un délice pour les yeux avec sa lumière mordorée, et une grande source d'inspiration pour les esprits créatifs. C’est la splendeur, la richesse des couleurs : sorte de bouquet final avant de s'éteindre. Tel un symbole des richesses acquises : richesses intellectuelles, culturelles, et spirituelles.

Il est temps de prendre pleine conscience de cet apprentissage, pour lui permettre de révéler notre plein potentiel avant notre renaissance. Et, à l'image des feuilles mortes qui couvrent la terre pour la fertiliser et servent d'abris et de nourriture aux insectes, ces connaissances acquises tout au long du chemin nous permettront de renaître plus fort et d’apporter quelque chose de nouveau à nous-même et au monde qui nous entoure.

Il est également intéressant à mon sens, de s’intéresser à la « non-lumière » qui s’installe progressivement et le cadeau qu'elle nous offre.

Dans la non-lumière, il n'est plus question de voir clair avec discernement, nous sommes dépossédé de ce sentiment d'évidence que la vue nous donne.

Je m’explique… Dans la lumière, tout nous semble évident et on a une certaine impression de maîtrise et, du coup, on ne porte plus attention aux choses qui nous entoure.

Dans la non-lumière : il faut faire appels à d’autres sens, plus subtils que la vue, dans le but de pouvoir appréhender son environnent. Cette idée boucle ce recul sur nous-même, sur ce que nous possédons et nos objectifs.

Pour résumer, l’automne vient après le temps de l’exubérance estivale et annonce le temps de la moisson, la récolte et le bilan. C'est la fin du cycle de la nature, c'est le temps de finir les actions commencées, de méditer et d'entamer son introspection.

De là, il devient très intéressant de se poser honnêtement les questions suivantes : quelle était mon intention ?Que fais-je en ce sens ? Quelles sont mes expériences ? Quelles leçons ai-je tirées ? Qu’est-ce qui me blesse ? Pourquoi ? De quoi ai-je besoin de guérir ? Qu’est-ce qui me met hors de moi ? Pourquoi ? Quelles sont mes peurs ? Comment puis-je m’en défaire ? Quelle personne je souhaitais devenir quand j’étais enfant ? Quels sont mes principaux traits de caractère et comportements ? Qu’est-ce qui me procure de la joie et me fait me sentir intensément vivante ? Comment je nourri ma joie ? Quelle est ma définition du bonheur ? Suis-je satisfaite ?

Et sur la base de cette introspection : tu peux te mettre à préparer la saison hivernale, synonyme de transformation profonde.

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Pour aller plus loin…

Le Sabbat de Mabon (prononcé “May-bon” ou “May-bone”) correspond à l’équinoxe d’automne, où nuit et jour sont d’égales durée. Il est aussi appelé Modron chez les Celtes, le festival de Dionysos, la seconde fête des récoltes ou encore Alban Elfed. C’est encore un moment d’abondance, où l’on va chercher équilibre et harmonie, on fête donc l’abondance, on exprime notre gratitude pour se préparer à l’hiver.

Dans les pays nordiques on célèbre jusqu’au 15 octobre ! On prépare ses réserves, son intérieur, son foyer, son esprit, mais on profite aussi de cette période d’abondance, des derniers rayons chauds du soleil, on fête le cycle, l’équilibre de la lumière et de l’obscurité.

Dans le Druidisme le nom de la fête est Alban Elfed, ce qui signifie « la lumière de l’eau ». La roue tourne et le temps de l’équilibre revient. Alban Elfed marque l’équilibre du jour et de la nuit avant que l’obscurité ne s’empare de la lumière. C’est un temps de mystère qui permet d'accéder facilement aux autres mondes. Ce sont des sabbats préparatoires de Samhain.

Le Dieu Mabon vient des mythes du pays Gallois, il est le fils de Modron, une représentation de la Déesse Mère vraisemblablement le prototype de la fée Morgane de la légende arthurienne. Dans son histoire, Mabon passe des ténèbres à la lumière, enlevé et ensuite libéré par le Druide Gwrhyr alors qu’il est âgé de 3 jours ou 3 ans selon les traductions. C’est pourquoi il est associé à cette période de l’année !

Si l’on revient au mythe grec original, Déméter, la déesse des récoltes, refuse de laisser pousser quoi que ce soit sur Terre tant qu’Hadès ne lui aura pas rendu sa fille. Perséphone ayant néanmoins partagé la nourriture des morts en mangeant six grains de grenade, elle ne peut plus regagner le monde des vivants. Déméter ne pouvant s’y résoudre, Zeus et Hermès (son messager), négocient une libération partielle de Perséphone afin d’éviter de provoquer une famine sur Terre. Perséphone peut ainsi revenir à chaque printemps et repartir en automne pour régner sur le royaume des morts auprès d’Hadès. Cette histoire permet de mettre en lumière l’importance qu’on toujours accordés les populations aux cycles naturels marqués par les équinoxes.

Même si les cadres de la fête de Mabon actuelle telle qu’on la connait ont été théorisés par la Wicca, de nombreux païens d’autres traditions célèbrent ce moment de l’année. Les néopaïens pour la plupart honore surtout le changement de saison et l’impact que cela peut avoir sur leur environnement personnel. Il s’agit d’un jour d’équilibre qui peut être marqué ou non d’un rituel, rien n’est formalisé à proprement dit. Les païens de tradition celtique quant à eux célèbrent la Fête d’Avalon (début de la cueillette des pommes), et les reconstructionnistes helléniques célèbrent Beodromion (fête du coucher du soleil à la première lune de septembre). Du côté des heathens et païens germano-scandinaves, on célèbre cette période de transition pour se préparer à l’hiver qui approche. Les traditions sont aussi nombreuses et variées que les païens eux-mêmes.

Outre les célébrations des moissons, Mabon est également une fête plus subtile mettant en lumière la notion de sacrifice et de bien commun. Que ce soit allégorique ou symbolique, chaque année une figure de chef (la divinité ou l’un de ses symboles) se doit de perdre la vie pour permettre à son peuple de survivre. Qu’il s’agisse d’Osiris, de Dionysos, du roi Arthur ou de Jésus Christ, dans la majorité des croyances humaines on peut retrouver une figure de meneur qui se sacrifie pour la survie de son peuple. Mabon et ses pendants plus anciens comme fêtes des moissons revêtent donc souvent aussi une part de deuil.

Ce que l’on perd concrètement, c’est la lumière. L’équinoxe d’automne marque en effet le temps de la transition vers la période sombre et la fin des jours faciles et abondants de l’été. On garde donc à l’esprit à cette période que la vie est précieuse et qu’il faut la chérir et la préserver. En s’appropriant ces notions en vue de se renforcer : lâcher prise, faire un bilan en vue d’une transformation, voir les choses autrement.

Chakra associé :

Le rôle du chakra de la gorge est de permettre à la personne de s'exprimer sur ce qu'elle pense, ressent à l'intérieur d'elle même dans le seul but de maintenir une communication sincère et pourvoir donner mais aussi recevoir. Il permet de confronter sa vision à la réalité de la vie et enfin de pouvoir lâcher prise.

Pierres et bijoux associés au « lâcher prise » :

Améthyste : c'est la pierre de la sagesse. Elle participe au rééquilibrage mental. Pour cela, elle apaise les angoisses, la colère, la peur et l'anxiété mais stimule la création et l'imagination. Elle élimine également les cauchemars, tout en permettant d'éclaircir les rêves.

Tourmaline : elle calme le système nerveux et les émotions. Elle apporte une énergie vivifiante de croissance et d'expansion au corps émotionnel. Elle peut aider une personne à devenir moins inhibée et plus expressive. Elle aide à surmonter la peur du changement.

Quartz rose : elle est la pierre de guérison émotionnelle par excellence, le quartz rose pour le lâcher-prise est considéré comme le meilleur élixir. Il vous aidera à trouver le pardon et à mettre fin à la rage, la colère et l'attachement. Le quartz rose peut vous faire sentir satisfait en laissant partir les blessures du passé.

Méditation :

Méditer pour lâcher prise

Seulement 5 minutes pour toi afin de te libérer !

A écouter dans les transports, au travail ou avant d'aller chercher les enfants à l'école.

(soin offert par M Ton Energie by Morgane).

Durée : 5 minutes

Vidéo et texte réalisés par M Ton Energie by Morgane

Lien YouTube : https://youtu.be/GP1lzNjlWZM

Autres rituels de bien-être :

- Sors faire une balade pieds nus en conscience. Je ne te le répéterai jamais assez, la connexion à la nature est primordiale et une ressource bien trop sous-estimée tout au long de l’année. Au fil de ta promenade ramasse un objet de la nature : marron, caillou, feuilles, brache.

Places y à l’intérieur tout ce qui te pèse. A la fin de ta promenade enterres-le et remercie la terre mère ou l’univers, qu’importe l’entité invoquée, pour la transformation et la libération de ton fardeau. - Rentre et accorde-toi un moment de bien être rien qu’à toi (écouter ton morceau préféré, une douche chaude, un masque ou un gommage, prendre un bon bain). - Bois une tisane et mange un morceau de chocolat ou un fruit bien sucré en remerciant pour ce plaisir et cette abondance ! Et en te remerciant de t’offrir ce moment de bilan. - Donne quelque chose qui ne te sert plus ou offre un remerciement ou un compliment à quelqu’un.

Ce sont des rituels très simple, très à propos en automne, à ta portée. Cela permet de marquer ce passage de saison en se faisant du bien !

Pistes d’huiles essentielles et/ou parfums :

L’huile essentielle de verveine exotique ou Litsée citronnée : elle est idéale pour les dérèglements émotionnels. Relaxante, ses effets sont notables en cas de fatigue passagère, de stress ou d’angoisse.

L’huile essentielle de bergamote : elle est apaisante, tu peux l’utiliser si tu souffres d’angoisses, d’insomnies ou de troubles de l’humeur. Elle offre également des vertus digestives intéressantes. En diffusion, elle assainit l’air tout en apportant une odeur légère et citronnée. Si tu apprécies son goût d’agrume, tu peux l’incorporer à tes recettes sucrées.

L’huile essentielle de petit grain bigaradier : elle favorise l’apaisement et la détente.

Les huiles essentielles sont à utiliser dans des conditions parfaites de compréhension.